Alessandro Farnese (Paolo III)

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  1. ‚dafne
     
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    Dal libro di Paolo Mieli di cui si parlò una volta nella sezione (capisci che sei malata quando leggi 'ste cose e ti inorgoglisci come se fosse tuo parente)

    WP_20140804_002



    Questa la quote di Montesquieu:

    CITAZIONE
    avec
    un esprit naturel, un génie plein de ressources, des idées justes,
    une grande connaissance des hommes, fut le restaurateur du pon-
    tificat, qu'il soutint, pour ainsi dire, à un fil. Il ne porta dans Je^
    affaires ni vanité, ni humeur, ni préjugé, ni prévention : il tira
    parti de chaque événement, et ce qui pouvoit être pour lui le fut
    toujours. Ce vieillard décrépit n'avoit pas même les défauts de son
    âge : ni la lenteur, ni la timidité, ni les méfiances, ni l'irrésolution;
    et s'il étoit prudent, il n'étoit pas moins sage. Il se trouva dans de
    cruelles circonstances. Le mur de séparation entre les catholiques
    et les protestants n'étoit pas encore mis; de façon que ceux-ci,
    parlant habilement le langage des premiers et ne demandant qu'un
    concile et la réformation de quelques abus, il sembloit que les
    intérêts de Rome seule divisassent les esprits... Les terres papales
    lormoient de nouveaux embarras, car si Charles-Quint soutenoit la
    puissance spirituelle, il étoit toujours prêt à envahir la temporelle.
    Il falloit engager François I" cà défendre le Pape contre Charles, et
    Charles à défendre l'Église contre les protestants. Enfin, on étoit
    forcé, à chaque instant, de changer de conduite avec des princes
    qui varioient toujours, et d'abandonner tous les anciens plans,
    dans un temps où tous les Etats d'Europe avoient pris de nouveaux
    intérêts... Paul III éleva aux dignités tous les gens de mérite qu'il
    put trouver et les intéressa à la défense commune. Il jugea que la
    plupart des princes ayant perdu le respect pour le pontificat, c'est-
    à-dire pour cette puissance qui n'est défendue que par le respect,
    il falloit qu'il se rendit lui-même considérable par une armée et
    qu'il facilitât par là les négociations. Il regarda avec attention les
    différents effets de cette fermentation générale qui étoit dans l'Eu-
    rope, profita des uns, se joua des autres, et sentit toujours le
    premier ce qui pouvoit lui nuire ou le servir. Enfin, il mourut
    après avoir relevé le pontificat et fait à sa famille, dans des temps
    si difficiles, un des grands étabUssements qu'aucun Pape ait
    jamais pu faire

    x

    Edited by phèdre - 7/12/2014, 23:01
     
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